Recherche de livre (Charles)

Yvette venait tout juste de sortir de sa maison, portant une robe bleu ressemblant à celle qu'elle portait pour se rendre à Beauxbâton, ainsi que des collant opaques noir et des petites soulier cirée bleu pâle...enfin, beaucoup pourraient croire qu'elle portait l'uniforme de l'école, même si ce n'était pas le cas. Sortant donc de chez elle, la jeune fille se rendit avec sa mère dans l'allée de bimbeloterie pour y faire quelques achats. Une fois rendu dans l'allée, la jeune fille regarda sa mère qui lui laissa une petite bourse avec de l'argent pour qu'elle puisse faire des achats. Regardant sa mère s'éloigner, la jeune fille commença à marcher tranquillement dans l'allée, sous le regard de certains sorciers, mais Yvette ne prêta aucune attention à leur regard. Observant les différentes boutiques se trouvant dans l'allée, la jeune fille finie par trouver ce qu'elle voulait et prit donc la direction de la bibliothèque. Arrivant devant la porte de la boutique de livre, la sorcière entra à l'intérieur et vit les grandes étagères où était exposer les livres. Marchant à travers les rangées de livres, la jeune sorcière observa les livres avec beaucoup d'attention, cherchant un livre qui pourrait lui plaire, mais lisant beaucoup, les livres qu'elle n'avait pas encore lu était très peu nombreux. Cherchant la section des romans d'amour, la jeune élève de Beauxbâton fini par voir quelqu'un au loin, alors elle s'avança dans la bibliothèque. Le coin où se trouvait l'homme était peu éclairé, mais il était tout de même possible de voir. Après quelques secondes de marche, la jeune fille prit la parole, ignorant si la personne travaillait dans la boutique. ''Bonjour! Je recherche la section des romans d'amour?'' Elle regarda l'homme, attendant une réponse de sa part.

Recherche de livre

☾ a m b i a n c e ☾  #Yvette St-Claire & #Charles A.Lagerfeld

La journée commença avec beaucoup de mouvement. Des malles de nouveaux ouvrages étaient arrivées et tous devaient trouver une place dans la bibliothèque avant l’ouverture. Hélas, cette fois-ci, ce ne fut pas possible. Charles avait beau faire de son mieux et user de la magie afin de placer et trier les livres, certains n’étaient toujours pas en place, surtout les animer.

Il était midi passé, le vampire avait pris une légère pause afin de se substanter contre son gré, et pour réajuster sa chemise. Les romans sur les monstres lui avaient donné du mal ce matin à voler de partout tout en essayant de manger qui ils pouvaient sur leur chemin. L’après-midi s’annonçait bien plus calme, pour le plaisir du solitaire.

Alors Charles prit ses derniers ouvrages à installer, ceux sur les potions de farces et attrapes. Au fond d’une allée, le jeune homme rangeait tranquillement les ouvrages jusqu’à ce qu’il entende une jeune voix lui poser une question. Se retournant, Charles manqua de faire tomber la pile qu’il avait entre ses mains, forcément, plus de dix ouvrages dans ses bras, il avait du mal. Observant rapidement la personne, le vampire pu constater la petite robe bleue et les cheveux court. Voilà qui était rare pour les jeunes filles, pourtant le vampire était de loin la dernière personne qui pouvait se permettre de juger les gens.

Charles déposa la pile de livres à ses pieds, vers ses chaussures marrons cirées juste comme il fallait. Rajustant son veston marron, il fit un signe de tête approbatif et signala à la demoiselle de le suivre. Retournant à la croisée des allées, Charles utilisa sa baguette pour faire un point lumineux vers la dite section… Qui n’était plus pour lui… L’amour. Sans nul doute, que l’on pouvait lire son visage la tristesse à l’évocation de ce sentiment, lui qui dut quitter sa belle afin de la protéger… Ce à quoi Charles ne s’attendait pas, ce fut la sortie précipitée de plusieurs ouvrages de la section et d’un grondement. Puis un second. L’orage venait d’arriver et retentissait dans toute la bibliothèque avec la pluie qui fracassait le toit. Charles soupira et se gratta la tête avant de se tourner vers la demoiselle et, de sa baguette, lui écrire :

« Les livres d’amour sont toujours agités quand il fait ce temps, alors n’hésitez pas à demander si cela vous perturbe, je vous accompagnerais. »

Le temps que son filament prenne forme, il se passa plusieurs minutes. Une telle phrase était très difficile à écrire et Charles s’en voyait fatigué.

Un ouvrage, plus agité que les autres, tombait au sol pour s’ouvrir, laisser échapper du texte, se refermer et repartir sauter et faire son manège ailleurs. Il n’était pas nécessaire de les stopper de suite, le manège recommencerait et Charles avait encore bien du travail.